« Maman, papa, je m’ennuie ! » On la connaît tous, cette petite phrase. Et souvent, elle nous stresse un peu. Pourtant, si on y réfléchit, c’est une chance incroyable qui se présente. Plutôt que de voir ça comme un problème à régler sur-le-champ, imaginez que c’est une porte qui s’ouvre sur l’univers de votre enfant. Une invitation à développer sa créativité, sa confiance en lui et son autonomie.
L’ennui de votre enfant est un super-pouvoir caché
Notre premier réflexe ? Dégainer une solution. On sort un jeu, on propose une sortie, ou, avouons-le, on tend un écran. C’est normal, on veut bien faire. Mais en remplissant ce vide immédiatement, on prive sans le vouloir nos enfants d’une étape essentielle à leur construction. L'ennui, ce n'est pas un échec de notre part. C’est un terrain de jeu vierge où l'imagination peut enfin germer.
Quand un enfant entre 6 et 12 ans se plaint de s’ennuyer, il est en réalité en train d’apprendre à faire connaissance avec lui-même, sans rien pour le distraire. C'est précisément dans ces moments de flottement que les idées les plus géniales pointent le bout de leur nez.
Une porte d'entrée vers la créativité
Voyez l'ennui comme une feuille blanche. Au début, elle peut paraître un peu vide, un peu intimidante. Mais laissez le temps faire son œuvre, et vous verrez l'esprit de votre enfant commencer à y dessiner ses propres mondes. C’est là qu’une simple boîte en carton se transforme en vaisseau spatial et que la cabane sous la table devient une forteresse secrète.
Les spécialistes du développement de l’enfant sont formels : ces temps de "pause" sont cruciaux. Ils aident à développer des compétences clés, comme la capacité à résoudre des problèmes. L'enfant doit aller chercher au fond de lui pour trouver de quoi s'occuper. Un vrai atout pour sa vie d'adulte.
L'ennui, c'est le carburant de l'imagination. Quand le cerveau n'est plus bombardé d'informations, il peut enfin vagabonder, faire des liens surprenants et inventer. Votre rôle n'est pas d'être l'animateur en chef, mais plutôt le gardien de cet espace si précieux.
Comment réagir pour l'aider à activer ce super-pouvoir
Votre réaction est la clé. Au lieu de servir une solution sur un plateau, accompagnez votre enfant pour qu'il trouve la sienne. Ce petit changement de posture fait toute la différence : il se sentira plus compétent et plus confiant dans sa capacité à gérer les petits défis du quotidien.
Voici quelques pistes concrètes pour changer votre regard sur l'ennui :
- Accueillez son émotion. Un simple « Ah, tu t’ennuies. Oui, je vois ce que c’est » suffit à valider ce qu'il ressent.
- Résistez à l'envie de répondre tout de suite. Laissez un petit temps de silence après sa plainte. Bien souvent, une idée finira par émerger d'elle-même au bout de quelques minutes.
- Orientez-le vers ses propres idées. Posez des questions ouvertes qui stimulent son imagination, comme « Qu’est-ce que tu pourrais bien inventer avec tout ce qu’il y a dans ta chambre ? » ou « Si tu avais une baguette magique, que ferais-tu apparaître pour t'amuser ? »
En adoptant cette approche, vous ne faites pas que répondre à la fameuse question « what do i do when bored », vous lui offrez un cadeau pour la vie : la capacité à trouver ses propres réponses.
Décrypter le message caché derrière « Je m'ennuie »
Quand votre enfant de 6 à 12 ans vous lance le fameux « Je m'ennuie », il y a de fortes chances que ce ne soit pas juste un constat sur son emploi du temps. C'est rarement un simple manque d'activités, mais plutôt un signal, une porte ouverte sur son univers intérieur.
Votre mission, si vous l'acceptez, n'est pas de vous transformer en animateur de centre de loisirs, mais plutôt en détective empathique.
Cette petite phrase est souvent un raccourci. Un moyen pour votre enfant d'exprimer un besoin plus profond, qu'il ne sait pas encore formuler lui-même. En apprenant à décoder ce message, vous pouvez transformer ce qui ressemble à un moment de crise en une belle occasion de vous connecter et de l'aider à grandir.
Aller voir ce qui se passe sous la surface
Avant de dégainer une liste d'activités, prenez une grande respiration. Faites une pause. Il est possible que votre enfant cherche à combler un vide bien plus important que celui de son agenda. À cet âge, l'ennui peut cacher toutes sortes de choses.
Voici quelques pistes à explorer ensemble :
- Un besoin de connexion ? Parfois, « Je m'ennuie » veut tout simplement dire « J'ai envie de passer un moment avec toi ». C'est un appel déguisé. Proposez une activité simple à deux, comme préparer un goûter ou lire une histoire.
- De la fatigue ? Après une longue journée d'école ou une semaine bien remplie, le cerveau a besoin de faire une pause. L'ennui est souvent le premier signe de cette saturation mentale ou émotionnelle. Un temps calme, sans attente, peut être la meilleure réponse.
- Une soif de défi ? Il a peut-être besoin d'un nouveau challenge, d'un truc qui le stimule intellectuellement ou créativement, mais il ne sait pas comment le demander.
- Trop de choix ? Une chambre remplie de jouets peut être paralysante. Face à une multitude de possibilités, l'enfant se sent parfois submergé et ne sait tout simplement pas par où commencer.
La clé, c'est de poser les bonnes questions. Celles qui l'aideront à mettre des mots sur ce qu'il ressent vraiment. Cette approche valide ses émotions et, au passage, lui apprend à mieux se connaître. Une compétence essentielle pour la vie !
Au lieu de demander « Qu'est-ce que tu veux faire ? », qui lui met la pression de trouver LA solution, essayez une question plus ouverte. Par exemple : « Ça te fait quoi dans ton corps, là, tout de suite ? » ou « À quoi tu penses, exactement, quand tu dis que tu t'ennuies ? ». On déplace le focus de l'action vers le ressenti.
Ce petit schéma visuel montre bien comment vous pouvez l'accompagner, soit en le guidant, soit en le laissant trouver son propre chemin.

L'idée, c'est qu'il n'y a pas une seule bonne réponse. Parfois, il aura besoin de votre aide, et d'autres fois, il faudra juste l'encourager à se débrouiller seul. C'est comme ça qu'il apprendra à gérer ses émotions et à avoir confiance en lui.
Transformer l'ennui en aventure créative, sans les écrans
Maintenant qu’on a compris que l'ennui n’est pas un ennemi à abattre, une nouvelle question se pose : comment aider concrètement nos enfants à le transformer en quelque chose de positif ? L'idée n'est surtout pas de remplir chaque minute de leur emploi du temps, mais plutôt de semer quelques graines pour que leur imagination puisse germer et prendre le relais.
Le but est de leur donner juste ce qu'il faut d'inspiration pour qu'ils puissent ensuite bâtir leurs propres mondes.

La magie de la boîte à ennui
L'idée est toute simple, mais je vous assure, elle fait des merveilles. Préparez une boîte spéciale, toujours à portée de main, remplie de matériel de base. Attention, ce n'est pas une énième caisse de jouets sophistiqués, mais plutôt une malle aux trésors pleine de possibilités.
Le contenu peut évoluer avec le temps, mais voici quelques indispensables pour démarrer :
- Les basiques du bricolage : de la ficelle, des rouleaux de papier toilette vides, des boîtes en carton de toutes tailles, un bâton de colle et des ciseaux à bouts ronds.
- Des trésors de la nature : des pommes de pin, quelques belles feuilles séchées, des cailloux bien lisses, des brindilles.
- Un peu de matériel d'artiste : quelques crayons de couleur, des feuilles de papier (blanches et colorées), un bloc de pâte à modeler.
Le secret, c'est de ne donner aucune instruction. La boîte est là, c'est tout. Quand l'ennui s'installe, lancez simplement une invitation : « Et si tu allais voir ce qui se cache dans la boîte à ennui aujourd'hui ? ».
Lancer de petits défis créatifs
Parfois, l'étincelle a un peu de mal à jaillir. Dans ces moments-là, un petit défi peut tout changer. Il ne s'agit pas de donner la solution, mais de poser une question ouverte qui va titiller son ingéniosité.
Le défi des trois objets : « Choisis trois objets au hasard dans le salon. Comment tu ferais pour construire la cabane la plus solide du monde avec ça ? » Ce genre de petite contrainte pousse l'enfant à voir les objets du quotidien sous un nouvel angle et à penser différemment.
L'important est de lui montrer que le jeu n'a pas besoin de règles compliquées ou de matériel coûteux pour être passionnant. D'ailleurs, de plus en plus de familles cherchent des alternatives simples et engageantes pour occuper le temps libre. Apprendre en s'amusant est un excellent moyen de transformer un moment creux en opportunité de développement, comme le montrent ces suggestions de jeux pour apprendre le français.
Des idées pour tous les goûts et toutes les humeurs
Chaque enfant est unique. Certains ont besoin de bouger, de se dépenser, tandis que d'autres préfèrent le calme pour se ressourcer. Avoir une petite palette d'idées sous la main, c'est pratique pour l'orienter en douceur selon son humeur du moment.
Voici un petit tableau pour vous donner quelques pistes. C'est une excellente base pour commencer à créer votre propre liste d'activités "anti-ennui" avec votre enfant.
| Idées d'activités sans écran pour vaincre l'ennui | | :--- | :--- | :--- | | Catégorie | Idée d'activité | Bénéfices pour l'enfant | | Créatif | Créer une bande dessinée avec un héros inventé de toutes pièces. | Stimule l'imagination, le sens de la narration et la confiance en soi. | | Construction | Construire un parcours de billes géant avec des rouleaux en carton. | Développe la logique, la patience et la motricité fine. | | Calme | Apprendre à faire des origamis simples (un bateau, un avion, une grue). | Favorise la concentration, la précision et la gestion de la frustration. | | Expression | Mettre en scène une petite pièce de théâtre avec des marionnettes-chaussettes. | Encourage la confiance en soi, l'expression orale et l'empathie. |
En créant un environnement qui encourage la créativité et l'autonomie, vous donnez à votre enfant les clés pour trouver lui-même la réponse à sa question, transformant un moment de flottement en une formidable aventure.
Le journal créatif, un super-pouvoir contre l'ennui
Le fameux « je m'ennuie » cache souvent une déconnexion. Votre enfant ne sait tout simplement pas quoi faire de ce qu'il ressent. On pense souvent à des activités pour l'occuper, mais la plus belle des aventures est parfois intérieure. C'est là qu'un journal créatif entre en scène et peut faire des merveilles.

Plus qu'un simple carnet de notes, un journal comme My Book Story devient une sorte de boussole personnelle. Il lui donne un espace bien à lui, un jardin secret où il peut explorer ses pensées et ses émotions, sans jugement ni pression de performance.
Transformer l'ennui en terrain de jeu intérieur
L'objectif n'est surtout pas de lui donner une nouvelle corvée. Voyez-le plutôt comme une invitation à explorer son propre univers. Le carnet devient un ami, un confident qui l'aide à comprendre ce qui se passe en lui. D'un coup, l'ennui n'est plus un vide pesant, mais une simple page blanche qui attend d'être coloriée.
La prochaine fois que l'ennui s'installe, au lieu de dégainer une liste d'activités, essayez une approche différente. Proposez-lui d'ouvrir son journal avec une question simple et ouverte. Ce petit geste tout doux peut transformer un moment de flottement en une véritable occasion de mieux se connaître.
Voici quelques pistes concrètes pour l'accompagner :
- Le dessin météo des émotions : « Si ton ennui était une couleur, ce serait laquelle aujourd'hui ? Et si on dessinait un gros nuage de cette couleur dans la page "Mes émotions" de ton carnet ? » Mettre une image sur un sentiment le rend tout de suite moins impressionnant.
- La carte au trésor imaginaire : « Ferme les yeux. Imagine un endroit incroyable où tu voudrais être là, maintenant. Ça ressemble à quoi ? Allez, ouvre ton carnet à la page "Mon monde imaginaire" et dessine la carte pour y aller. »
- La liste des mini-bonheurs : « Parfois, quand on s'ennuie, on oublie les bons moments. On essaie de trouver trois petites choses qui t'ont fait sourire aujourd'hui ? On pourrait les écrire dans ton journal pour ne pas les oublier. »
En l'initiant à son journal, vous ne lui donnez pas une solution clé en main. Vous lui transmettez un super-pouvoir pour la vie : la capacité à puiser en lui-même les ressources pour faire face à ses émotions.
Faire du journal un rituel de connexion
Pour que ce carnet devienne un véritable compagnon, il suffit de l'intégrer naturellement à vos habitudes. Pourquoi ne pas instaurer un petit rituel « journal créatif » après l'école ou juste avant l'histoire du soir ? Cinq minutes suffisent.
Il n'y a pas de règles. L'essentiel est que votre enfant se l'approprie. Un jour, ce sera un dessin, le lendemain quelques mots, ou même juste un collage. Chaque page devient le témoin de son cheminement, une célébration de son imagination débordante.
En lui montrant comment transformer l'ennui en exploration créative, vous l'aidez à construire une relation apaisée avec lui-même. Il découvre qu'il est le héros de sa propre histoire, capable de créer de l'aventure même quand, en apparence, il ne se passe « rien ».
Faire de l'ennui un rituel familial positif
Et si le fameux « je m’ennuie » n’était plus un cri d’alarme, mais une invitation à se retrouver en famille ? Plutôt que de voir l’ennui comme un vide à combler à tout prix, on peut le voir comme une pause bienvenue dans le tourbillon du quotidien. C'est une occasion en or de montrer à nos enfants comment vivre une relation saine et apaisée avec le temps libre.

Faire de l'ennui un moment partagé peut renforcer les liens familiaux de façon assez surprenante. En montrant à nos enfants que le calme n'est pas angoissant mais au contraire réconfortant, on leur donne une compétence essentielle pour leur bien-être futur.
Instaurer des moments d'ennui créatif
L'idée est toute simple : planifier volontairement des « moments d’ennui créatif » dans la semaine. On choisit une plage horaire, disons le dimanche après-midi, où tous les écrans sont éteints pour toute la famille. C’est la règle, et elle s'applique aux parents aussi !
Pendant ce temps, chacun est libre de faire une activité calme de son côté, mais tous ensemble dans la même pièce.
- L'un peut bouquiner sur le canapé.
- L'autre peut dessiner à la table du salon.
- Un troisième peut s'absorber dans un jeu de construction par terre.
L'objectif n'est pas d'être productif, mais simplement de profiter du plaisir d’être ensemble, sans la pression de devoir interagir constamment. C’est le partage de cette quiétude qui crée le lien.
Ce rituel montre à votre enfant qu’il est tout à fait normal de ne pas faire quelque chose d’excitant en permanence. Il apprend par l'exemple qu'on peut trouver du réconfort dans des activités simples et solitaires, tout en se sentant connecté à sa famille.
Le pouvoir du calme partagé
Ces moments débranchés sont aussi parfaits pour renouer avec des activités plus physiques. D'ailleurs, le sport est une excellente façon de se reconnecter à son corps. Pour en savoir plus sur les bienfaits de l'activité physique en famille, vous pouvez jeter un œil aux tendances du sport en France.
On peut facilement s'en inspirer. Ce rituel d'ennui créatif peut très bien se passer dans le jardin : l'un s'occupe des plantes, l'autre observe les insectes, pendant que vous lisez tranquillement à proximité.
Le témoignage de Claire, une maman, illustre parfaitement cet effet : « Au début, mes enfants râlaient. Maintenant, ils réclament notre "heure calme". Mon fils a redécouvert ses LEGO et ma fille passe son temps à écrire des histoires. Le plus incroyable, c'est qu'ils viennent plus souvent me parler spontanément pendant ces moments. »
Au final, faire de l'ennui un rituel, c'est transformer une question parentale stressante (« what do i do when bored » appliqué à mon enfant) en une réponse apaisante pour toute la famille. C'est une façon concrète de cultiver la créativité, l'autonomie et, surtout, des liens familiaux solides.
Quelques questions fréquentes sur l'ennui
En tant que parents, on se pose tous un tas de questions sur l'ennui de nos enfants. On se sent parfois démunis, voire un peu coupables. Voici quelques pistes, basées sur l'expérience, pour transformer ces moments de flottement en véritables opportunités.
Que faire quand mon enfant refuse toutes mes propositions ?
Ah, le grand classique ! Vous proposez une sortie, un jeu, un dessin... et la réponse est toujours "non, j'ai pas envie". C'est frustrant, n'est-ce pas ?
Bien souvent, quand un enfant rejette tout en bloc, ce n'est pas une activité qu'il cherche. C'est autre chose. Il a peut-être simplement besoin de sentir que vous êtes là, que vous comprenez son état sans chercher à le "réparer" tout de suite.
Alors, au lieu de vous épuiser à trouver une énième idée, essayez autre chose. Asseyez-vous à côté de lui, sans rien dire de spécial, juste en étant présent. Vous pouvez simplement valider ce qu'il ressent : « J'ai l'impression que rien ne te dit grand-chose pour l'instant, et ce n'est pas grave. » Ce simple moment de connexion peut désamorcer toute la situation. Parfois, une présence silencieuse est la meilleure des réponses.
Mon enfant semble accro aux écrans pour fuir l'ennui, comment l'aider ?
C'est un défi de notre époque. Les écrans sont si efficaces pour combler le moindre vide avec leur gratification immédiate. La vie "normale" peut paraître bien fade en comparaison. La clé ici, c'est la patience.
Plutôt que d'interdire brusquement, commencez par créer des "bulles sans écran" dans la journée et dans la maison. Par exemple, pas de téléphone à table, ou pas d'écrans dans la chambre après une certaine heure. Les débuts seront sûrement difficiles, attendez-vous à un peu de résistance. C'est tout à fait normal.
Accompagnez-le en mettant des mots sur cette difficulté : « Je sais que ce n'est pas facile au début. C'est un peu comme un muscle qu'on n'a pas utilisé depuis longtemps, il faut le réentraîner doucement. » Le but est de réhabituer son cerveau à trouver de l'intérêt dans des activités qui demandent un peu plus d'effort. Et surtout, montrez l'exemple ! Posez votre propre téléphone pour attraper un livre ou simplement regarder par la fenêtre. Votre comportement est le plus puissant des messages.
Votre rôle n'est pas d'être un animateur de colonie de vacances pour votre enfant. C'est de le guider. Lui apprendre à apprivoiser l'ennui, c'est lui faire un cadeau immense pour sa vie future : l'autonomie, la créativité et la capacité à être bien avec soi-même.
L'ennui est-il vraiment utile pour les plus grands, entre 10 et 12 ans ?
Plus que jamais ! À cet âge charnière, l'ennui prend une tout autre dimension. Il devient un espace essentiel pour la construction de leur identité. C'est dans ces moments de "rien" que les préados commencent à se poser des questions plus profondes sur qui ils sont, ce qu'ils aiment vraiment, et ce qu'ils veulent faire.
Si les plus jeunes transforment l'ennui en jeu imaginaire, les 10-12 ans l'utilisent pour bâtir leur monde intérieur. Ils ont besoin de ces pauses pour digérer le flot d'informations qu'ils reçoivent, pour gérer des émotions de plus en plus complexes et pour forger leur propre opinion. Il est intéressant de noter que le besoin de rompre avec le quotidien est une tendance générale, comme le montrent les données sur le tourisme estival en France.
Laisser un préado s'ennuyer, ce n'est pas de la négligence ; c'est lui faire confiance et l'aider à devenir un adulte capable de réflexion et d'introspection. Si le sujet vous intéresse, vous trouverez d'autres articles et réflexions sur l'ennui qui pourraient vous éclairer.
C'est précisément dans ces moments de flottement que le carnet My Book Story devient un allié précieux. Il offre un espace bienveillant où votre enfant peut déposer ses pensées, gribouiller ses idées et transformer ce fameux "ennui" en une véritable aventure créative. Jetez un œil et découvrez comment il peut l'aider à cultiver son imagination sur https://mybookstory.co/products/le-carnet-my-book-story.