La rentrée scolaire 2025 approche à grands pas. Pour la plupart des écoliers, le grand jour sera le lundi 1er ou le mardi 2 septembre 2025. Mais cette date est bien plus qu'un simple retour sur les bancs de l'école. Pour un enfant, c'est un véritable tourbillon d'émotions : un mélange d'excitation à l'idée de revoir les copains et d'une petite boule au ventre face à l'inconnu. Notre rôle de parent est de l'accompagner avec douceur dans cette nouvelle aventure.
Décoder les émotions de la rentrée 2025
Nous avons tendance à voir la rentrée comme une liste de tâches : acheter les cahiers, vérifier le cartable, reprendre un rythme de sommeil. Mais pour un enfant entre 6 et 12 ans, c'est une étape de développement majeure. C'est un véritable grand huit émotionnel. Il est donc crucial de regarder au-delà des préparatifs matériels pour se connecter à ce qu'il ressent vraiment.
Cette période est pleine de contrastes. D'un côté, il y a la joie pure de retrouver ses amis, de raconter ses aventures de l'été et de découvrir sa nouvelle classe. De l'autre, une petite anxiété peut pointer le bout de son nez. Qui sera ma nouvelle maîtresse ? Est-ce que je vais réussir à me faire de nouveaux amis ? Et si les nouvelles matières étaient trop difficiles ?
Ce qui se cache derrière un cartable tout neuf
Pendant cette transition, la tête de votre enfant fourmille de pensées complexes. La première chose à faire pour l'aider à traverser cette étape en douceur, c'est de reconnaître et d'accueillir ses émotions, quelles qu'elles soient.
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L'excitation du neuf : Un nouveau cartable ou une trousse flambant neuve, ce sont des symboles forts. Ils représentent un nouveau départ et boostent la motivation et la fierté.
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La peur de l'inconnu : Changer de classe, de maître ou même d'école, ça peut être franchement déstabilisant. Les enfants aiment leurs petites habitudes, et l'incertitude est une grande source de stress pour eux.
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L'angoisse de ne pas être à la hauteur : La peur de l'échec, de trouver les leçons trop compliquées ou de ne pas être aussi "bon" que les autres est une inquiétude très courante à cet âge.
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La petite tristesse de la fin de l'été : Dire adieu à la liberté des vacances pour retrouver un cadre bien plus strict, ça peut rendre un peu nostalgique.
Envisager la rentrée sous l'angle du bien-être émotionnel, c'est transformer une simple obligation en une belle occasion de grandir. C'est le moment parfait pour apprendre à votre enfant à mettre des mots sur ses peurs, à fêter son courage et à bâtir sa confiance pour l'année qui s'annonce.
Transformer l'appréhension en une force tranquille
En tant que parents, notre rôle est de faire de ce moment un peu stressant une expérience positive. Le but n'est pas de faire disparaître toutes les craintes comme par magie, mais plutôt de donner à notre enfant les bons outils pour les affronter avec confiance.
Conseil pratique : Si votre enfant vous confie sa peur de ne connaître personne, validez son émotion avant de le rassurer. Vous pourriez dire : « Je comprends que ça t'inquiète. C'est vrai que c'est un peu intimidant au début. Tu te souviens l'an dernier, comment tu as rencontré Léo dans la cour en lui proposant de jouer aux billes ? Tu as un vrai don pour te faire des amis. » Avec une simple phrase comme celle-ci, vous montrez que vous comprenez son sentiment, tout en lui rappelant ses propres compétences sociales.
En choisissant l'écoute et le dialogue, vous ferez de la rentrée des classes de septembre 2025 bien plus qu'une simple formalité. Ce sera un tremplin pour booster sa confiance en lui et, au passage, renforcer vos liens.
Organiser la rentrée matérielle sans stress
La fameuse liste de fournitures peut vite nous donner des sueurs froides. On imagine déjà la cohue des magasins et le marathon pour tout trouver. Pourtant, cette préparation matérielle pour la rentrée des classes de septembre 2025 est une super occasion de transformer ce qui ressemble à une corvée en un vrai moment de complicité avec votre enfant.
L'idée, c'est de s'y prendre un peu en avance. Pourquoi ? Pour que les derniers jours de vacances riment avec détente et non avec une course effrénée. En abordant cette étape avec calme, vous lui montrez concrètement que la rentrée est une transition qui se prépare en douceur. C'est une belle leçon de vie pour lui apprendre à gérer un projet, étape par étape.
Transformer la course aux fournitures en jeu de piste
Au lieu de subir la foule, si on rendait tout ça un peu plus ludique ? En impliquant votre enfant, il devient acteur de sa propre rentrée, ce qui est excellent pour développer son autonomie et sa confiance en lui.
Voici quelques idées concrètes pour rendre l'expérience plus amusante :
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La chasse au trésor des fournitures : Prenez la liste de l'école et transformez-la en carte au trésor. Chaque article – le compas, le stylo 4 couleurs, le grand cahier 24x32 – devient un objet précieux à dénicher. C'est lui le chef de mission, et c'est lui qui coche ce qui est trouvé !
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L'atelier personnalisation : Une fois les basiques achetés, lancez un après-midi créatif. Sortez les autocollants, les feutres, les rubans, et laissez-le décorer ses cahiers ou sa trousse. Ses affaires deviennent uniques, à son image. C’est un excellent moyen pour lui de s’approprier ses outils de travail et de développer sa créativité.
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Le budget de "grand" : Pour les plus âgés (vers 9-12 ans), confiez-lui un petit budget pour choisir des articles "plaisir" comme son agenda ou sa trousse. C'est une initiation parfaite pour apprendre à gérer un peu d'argent, à faire des choix et à se sentir responsable.
Ces moments sont bien plus qu'une simple organisation. Ce sont des occasions d'échanger, de comprendre ses goûts et de partager un objectif commun.
En impliquant votre enfant dans les choix et les préparatifs, vous ne faites pas que cocher une liste. Vous lui transmettez de l'autonomie, de la confiance et l'idée que même les tâches obligatoires peuvent devenir des moments de joie partagée.
Aménager un coin bureau qui donne envie
L'environnement de travail joue un rôle énorme sur la motivation. Créer avec votre enfant un espace dédié aux devoirs est un rituel fort qui marque le passage à la nouvelle année scolaire.
Pas besoin d'avoir une pièce entière. L'important, c'est l'intention. Laissez-le choisir où mettre son pot à crayons, accrocher un dessin qu'il aime au-dessus du bureau ou choisir une nouvelle lampe. Cet espace devient son territoire, un lieu où il se sentira bien pour explorer, apprendre et même se tromper.
En France, l'éducation est une priorité. Pour la rentrée 2025, les Régions françaises prévoient d'investir près de 8 milliards d’euros dans l'enseignement. C'est un soutien massif qui montre l'importance de la réussite de chaque élève. Vous pouvez prolonger cet effort collectif à la maison, simplement en créant un espace qui donne envie de s'y mettre. Pour en savoir plus, consultez l'engagement des régions pour l'éducation sur le site Régions de France.
Bâtir la confiance en soi de votre enfant
La confiance en soi, ça se cultive, un peu comme un jardin. Pour un enfant, c'est ce super-pouvoir qui l'aide à voir les nouveautés, comme la rentrée des classes de septembre 2025, non pas comme des montagnes à gravir, mais comme de chouettes aventures à découvrir.
Notre rôle de parent est de l'aider à remplir son petit « sac à dos émotionnel » avec des pensées positives et de la confiance en ses propres capacités. Un enfant qui se sent sûr de lui ose poser des questions, n'a pas peur de se tromper et va plus facilement vers les autres. L'idée n'est pas de le transformer en super-héros, mais de lui donner les bons outils pour se sentir solide face aux défis de l'année.
Célébrer les réussites passées pour illuminer l'avenir
Avant de vous lancer dans la préparation de la nouvelle année, prenez le temps de regarder dans le rétroviseur avec votre enfant. L'année qui vient de s'écouler est pleine de réussites qui, une fois mises en lumière, deviennent les fondations de sa confiance future. Et non, on ne parle pas que des excellentes notes !
Pensez à valoriser tous les types de succès : les progrès, les efforts, les actes de gentillesse. A-t-il surmonté sa timidité pour prendre la parole en classe ? S'est-il fait un nouvel ami ? A-t-il aidé un camarade ? Chaque petite victoire est une preuve qu'il est capable de grandir.
Conseil pratique : Créez une « boîte à fiertés » ou un « mur des réussites » où vous afficherez des photos, des dessins ou des petits mots qui rappellent ces beaux moments. C'est une façon concrète de matérialiser ses accomplissements.
Voici quelques pistes pour lancer la conversation :
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« Je me souviens, au début de l'année, tu trouvais les multiplications si compliquées. Regarde comme tu gères maintenant ! Qu'est-ce qui t'a aidé à y arriver, tu penses ? »
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« Tu te rappelles quand tu as aidé ton copain qui était tombé dans la cour ? C'était vraiment gentil et courageux de ta part. »
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« J'ai adoré ton exposé sur les dinosaures. Tu en as parlé avec tellement de passion ! »
Ces discussions simples l'aident à mettre des mots sur ses propres qualités : la persévérance, l'empathie, la curiosité. C’est bien plus puissant que de simplement lui dire « tu es intelligent ».
Transformer les petites peurs en grandes aventures
Avoir peur de l'inconnu est tout à fait normal. L'objectif n'est pas de nier cette peur, mais de la dédramatiser pour la transformer en un défi stimulant. Pour ça, le jeu de rôle est un outil formidable.
Imaginons que sa plus grande angoisse soit de ne connaître personne. Jouez une petite scène ensemble.
Le jeu de rôle du « premier contact » :
Vous (en jouant un autre enfant) : « Bonjour... je m'appelle Léo. »
Votre enfant : « Salut, moi c'est [son prénom]. J'aime bien tes baskets ! »
Vous : « Oh merci ! Tu aimes jouer au foot ? »
Cet échange tout simple, répété comme un jeu, lui donne des phrases concrètes à utiliser et lui montre que faire le premier pas n'est pas si effrayant. C'est une sorte d'entraînement pour le jour J.
Remplir son sac à dos émotionnel
L'idée est de l'équiper de « pensées-outils » qu'il pourra sortir de son sac à dos invisible dès qu'il se sentira un peu moins sûr de lui. Ces outils sont des affirmations positives basées sur ses propres réussites.
Conseil pratique : Aidez-le à créer ses « phrases-courage ».
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Identifiez ses forces : Listez ensemble 3 de ses qualités. Par exemple : « Je suis persévérant », « Je suis un bon ami », « Je suis créatif ».
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Créez des phrases-courage : Transformez ces forces en affirmations qu'il peut se répéter. Par exemple : « Si je n'y arrive pas du premier coup, je peux réessayer, comme je l'ai fait pour apprendre à faire mes lacets. » ou « Je suis un bon copain, je peux proposer de jouer à quelqu'un. »
En faisant cela, vous lui offrez une vraie méthode pour qu'il construise lui-même sa confiance, lui permettant d'aborder la rentrée scolaire avec bien plus d'optimisme.
Mettre en place des rituels familiaux apaisants
Face à l'inconnu d'une nouvelle classe, les rituels familiaux sont une véritable bouée de sauvetage pour un enfant. Ils agissent comme une ancre, créant un cadre prévisible et chaleureux qui diminue le stress. Ces moments partagés envoient un message puissant : « nous sommes ensemble dans cette transition, et on va la rendre chouette ». C’est le meilleur moyen de transformer une source d’anxiété en une célébration positive.
Transformer la fin des vacances en célébration
Plutôt que de subir la fin de l'été, pourquoi ne pas la célébrer ? L'idée est de créer de petits événements qui marquent la transition en douceur et construisent des souvenirs positifs. La magie d'un rituel réside dans sa régularité et l'intention qu'on y met.
Voici quelques idées simples à adapter :
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Le dîner spécial "veille de rentrée" : Organisez un repas festif la veille du grand jour. Laissez votre enfant choisir le menu. C'est le moment parfait pour discuter de ses espoirs et de ses envies pour la nouvelle année.
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La boîte à souvenirs de l'été : Décorez ensemble une boîte à chaussures et remplissez-la de petits trésors qui rappellent les vacances : un coquillage, une photo amusante, un ticket de cinéma... Ce geste permet de clore joliment le chapitre de l'été.
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L'interview de la rentrée : Chaque année, posez-lui les mêmes questions : « Quel est ton plus grand rêve pour cette année ? », « Qu'as-tu le plus hâte d'apprendre ? ». Notez ses réponses dans un carnet dédié. C'est une tradition magnifique pour renforcer vos liens.
Grâce à ces moments, la rentrée devient une affaire de connexion familiale, bien plus qu'une simple course aux fournitures.
Bien sûr, la préparation émotionnelle est clé, mais l'aspect financier reste une réalité pour beaucoup de familles. Ce graphique met en lumière les principales catégories de dépenses liées à la rentrée scolaire.
On voit bien que le budget des activités extrascolaires peut vite grimper. Anticiper ces coûts est essentiel pour aborder la rentrée avec plus de sérénité.
Créer des points de repère pour l'année à venir
Les rituels les plus efficaces sont ceux qui posent les bases d'une routine apaisante pour toute l'année scolaire. Un cadre prévisible à la maison aide l'enfant à mieux gérer l'énergie que l'école lui demande.
Les rituels sont le langage silencieux de l'amour et de la sécurité. Ils disent à votre enfant : "Peu importe ce qui se passe à l'école, ici, tu as un port d'attache stable et aimant."
Voici quelques idées pour structurer la routine de manière positive :
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Le "check-in" émotionnel du soir : Au dîner ou avant le coucher, prenez l'habitude que chacun partage un bon moment de sa journée et un défi rencontré. Cela ouvre le dialogue et aide votre enfant à mettre des mots sur ses émotions.
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La préparation du lendemain, ensemble : Chaque soir, prenez quelques minutes pour préparer le sac et la tenue du jour suivant avec votre enfant. Ce geste simple le responsabilise et élimine une source majeure de stress matinal.
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Le moment créatif déconnecté : Intégrez dans la semaine un petit temps dédié à la créativité sans écran. Quinze minutes de dessin, d'écriture dans un carnet comme le journal My Book Story, ou de jeu de construction suffisent.
En mettant en place ces petites habitudes, vous construisez des fondations solides pour son épanouissement pour toute l'année.
Ce tableau présente des idées de rituels familiaux pour la rentrée, classés selon le bénéfice émotionnel qu'ils apportent à l'enfant.
Exemples de rituels de rentrée par objectif
Objectif Émotionnel |
Exemple de Rituel |
Conseil Pratique pour les Parents |
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Renforcer la confiance en soi |
La "lettre à son futur soi". La veille de la rentrée, demandez à votre enfant d'écrire une lettre sur ses espoirs et ses craintes, à ouvrir en fin d'année scolaire. |
Gardez la lettre dans un endroit sûr. L'important est le processus de réflexion, pas la qualité de l'écriture. Montrez-lui que ses sentiments sont valides. |
Apaiser l'anxiété de séparation |
Créez un "objet de transition" secret. Un petit caillou lisse, un bracelet ou un dessin à glisser dans sa poche pour qu'il puisse le toucher s'il se sent seul. |
L'objet doit être discret. Dites-lui que c'est votre "câlin de poche" ou votre "courage en bouteille". Cela matérialise votre lien affectif. |
Transformer la peur en excitation |
La "chasse au trésor des fournitures". Cachez les nouvelles fournitures dans la maison et donnez-lui une carte pour les trouver. Chaque objet est une étape vers une nouvelle aventure. |
Mettez l'accent sur le jeu et l'exploration. Associez chaque fourniture à quelque chose d'amusant : "les crayons pour dessiner des monstres", "le cahier pour écrire des histoires incroyables". |
Valoriser l'effort et le parcours |
Le "mur des réussites". Réservez un espace (sur le frigo, un tableau en liège) pour afficher non seulement les bonnes notes, mais aussi les efforts, les dessins, ou une nouvelle compétence apprise. |
Célébrez le processus, pas seulement le résultat. Un "Bravo pour avoir essayé si fort !" est souvent plus puissant qu'un commentaire sur la note obtenue. |
Ces rituels, adaptés à votre famille, créent un environnement de soutien qui permet à chaque enfant d'aborder la rentrée avec plus de sérénité et d'enthousiasme.
Et si un journal créatif devenait son meilleur allié ?
Les émotions d’un enfant, c’est un peu comme la météo : un jour grand soleil, le lendemain un orage inattendu. Pour la rentrée de septembre 2025, l'un des plus beaux cadeaux que vous puissiez lui faire est un espace juste à lui pour exprimer tout ça. Un journal créatif est un compagnon de route, un jardin secret où ses pensées peuvent pousser librement, sans jamais être jugées.
Tenir un journal, c’est l'aider à mettre des mots ou des dessins sur ce qu'il ressent. C'est une première étape essentielle pour développer son intelligence émotionnelle. En couchant sur le papier ses joies, ses frustrations ou ses questions, il apprend à les reconnaître et à mieux les gérer.
Loin d'être un devoir de plus, c'est un espace de pure liberté. L'idée n'est pas d'écrire à la perfection, mais de s'exprimer pour de vrai.
Transformer le carnet en confident
Pour que votre enfant adopte cet outil, présentez-le comme une aventure, pas comme une obligation. Le journal devient cet ami qui écoute sans jamais interrompre.
L'un des plus grands bénéfices, c'est le gain en autonomie. Face à une difficulté, comme une dispute avec un copain, le journal lui offre un endroit pour réfléchir seul avant de venir vous en parler. Il peut y dessiner sa colère, écrire ce qu'il aurait voulu dire, ou juste gribouiller. Cette habitude renforce sa capacité à prendre du recul. Il peut relire ses anciennes peurs, voir ses progrès et réaliser tout le chemin parcouru. C'est un formidable booster de confiance en soi.
Un journal créatif n'est pas fait pour noter des faits, mais pour explorer des mondes intérieurs. C'est un terrain de jeu pour l'imagination, un laboratoire pour les émotions et une ancre les jours de tempête.
Quelques idées pour se lancer
La page blanche peut parfois impressionner. Pour aider votre enfant à démarrer, proposez-lui des thèmes amusants qui titillent sa créativité. L'essentiel, c'est que ça reste un jeu.
Voici quelques pistes concrètes pour l'inspirer :
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Dessine ton super-pouvoir pour l'école : La capacité à devenir invisible quand on est timide ? Ou celle de comprendre les maths en un claquement de doigts ? Cet exercice l'aide à identifier ses envies et ses angoisses de manière ludique.
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La chose la plus cool que j'ai apprise aujourd'hui : Ça l'encourage à voir le positif dans sa journée et à nourrir sa curiosité.
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La carte de mes émotions du jour : Proposez-lui de dessiner une carte avec des îles pour chaque émotion : l'île de la joie, le volcan de la colère, la forêt de la tranquillité...
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Si ma journée était un animal, ce serait... : Un lion courageux ? Un paresseux un peu mou ? Une pie bavarde ? Cette métaphore rigolote est une excellente façon de parler de son humeur.
Alors que les effectifs en primaire devraient baisser pour la rentrée de septembre 2025, avec environ 6 180 500 élèves attendus (contre 6 528 000 en 2021), l'attention portée à chaque enfant devient d'autant plus cruciale. Un outil comme le journal créatif permet d'offrir cet accompagnement émotionnel personnel. Pour aller plus loin, vous pouvez consulter les prévisions d'effectifs du ministère de l'Éducation nationale.
Intégrer le journal à la routine familiale
Pour que le journal devienne une habitude, le secret est de l'intégrer en douceur dans le rituel du soir. Un carnet comme le journal My Book Story est parfaitement adapté aux 6-12 ans, avec ses activités guidées qui facilitent l'expression.
Instaurez un "temps calme" de 10 à 15 minutes avant l'histoire du soir. Chacun prend un livre ou son carnet. Montrez l'exemple en écrivant vous-même dans un cahier. Ce moment partagé, sans obligation de montrer ce qu'on écrit, crée une atmosphère de sérénité qui invite à se reconnecter à soi.
Poser les bases d'une année scolaire épanouie
Tout au long de ce guide, nous avons vu comment préparer la rentrée des classes de septembre 2025. S'il y a une chose à retenir, c'est bien celle-ci : une rentrée réussie se mesure moins à un cartable parfait qu'au bien-être d'un enfant qui se sent prêt dans sa tête et dans son cœur.
L'idée est de transformer ce moment, souvent vu comme une course, en une belle occasion de grandir et de renforcer les liens familiaux. Chaque petite étape devient une brique pour construire une année solide et heureuse.
Les piliers d'une rentrée sans stress
Pour faire simple, tout repose sur quatre grandes idées. Pensez-y comme les quatre pieds d'une table : si l'un manque, tout devient bancal.
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Anticiper le matériel pour avoir l'esprit tranquille : En vous occupant des courses bien à l'avance, vous vous offrez des derniers jours de vacances sans stress. C'est aussi un message fort pour votre enfant : la rentrée arrive en douceur.
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Booster la confiance en soi : Le plus beau cadeau que vous puissiez faire à votre enfant est de l'aider à voir ses propres qualités et à se souvenir de ses réussites. Ce « bagage intérieur » rempli de confiance lui donnera la force d'accueillir la nouveauté avec courage.
Ces deux premiers points posent le décor. Mais pour que la mayonnaise prenne, il faut ajouter la magie des habitudes et de la créativité.
Le super-pouvoir des rituels et de l'expression
Les deux derniers piliers ancrent ces bonnes intentions dans la vie de tous les jours. Ils donnent à votre enfant des outils concrets pour gérer ses émotions, pas seulement le jour J, mais toute l'année.
Une rentrée réussie, ce n'est pas juste un jour sur le calendrier. C'est le début d'une nouvelle aventure. C'est le moment parfait pour poser les fondations d'une année où votre enfant se sentira écouté, soutenu et capable de relever les défis avec le sourire.
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Les rituels pour se sentir en sécurité : Qu'il s'agisse du repas spécial de la veille ou de la préparation du sac ensemble le soir, les rituels sont comme des phares dans la nuit. Ils apportent une routine rassurante qui calme les angoisses et soude la famille.
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Un journal pour libérer ses pensées : Un carnet comme My Book Story est un espace bien à soi où votre enfant peut déposer ses joies, ses peurs et ses questions. C'est un ami de papier qui l'aide à mieux se comprendre.
En mélangeant ces quatre approches, vous ne faites pas que préparer votre enfant pour le premier jour. Vous lui donnez une boussole pour toute son année scolaire, en l'aidant à devenir plus autonome, plus résilient et plus épanoui.
Les questions que vous vous posez sur la rentrée 2025
La rentrée des classes de septembre 2025 approche, et avec elle, son lot de questions. Au-delà des fournitures, ce sont souvent les inquiétudes de nos enfants qui nous trottent dans la tête. Comment les aider à aborder ce cap sereinement ? Voici quelques pistes et conseils pratiques.
Mon enfant angoisse à l'idée de retourner à l'école, comment puis-je l'aider ?
L'anxiété de la rentrée est très fréquente. La première chose est de valider ce qu'il ressent. Une phrase comme « Je vois que ça t'inquiète un peu, c'est normal » peut faire des merveilles. Vous lui montrez que ses émotions sont légitimes.
Ensuite, passez à l'action pour dédramatiser. L'idée est de rendre le terrain connu.
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Faites un petit repérage : quelques jours avant la rentrée, faites une balade devant l'école. Juste voir le bâtiment et le chemin ancre les choses dans le réel et apaise les craintes.
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Un visage ami pour le premier jour : si vous connaissez un autre enfant qui sera dans sa classe, organisez un petit goûter au parc. Avoir un copain à qui dire bonjour le jour J change tout.
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Jouez ensemble : le jeu de rôle est un super outil. Amusez-vous à mimer comment se présenter à un nouvel ami ou que faire si on se sent seul dans la cour. Le jeu rend les solutions concrètes et moins effrayantes.
Le soir, misez sur des rituels doux : une histoire, quelques minutes de respiration calme ensemble. Ces moments de connexion sont parfaits pour relâcher la pression.
Accueillir une émotion, ce n'est pas chercher à l'effacer à tout prix. C'est donner à son enfant le droit de la ressentir, sans jugement. C'est seulement à partir de là qu'on peut chercher des solutions ensemble.
Comment faire pour que le journal créatif soit un plaisir et pas un devoir de plus ?
Pour que le journal devienne son allié, votre enfant doit le voir comme son jardin secret. Présentez-le comme son carnet à lui, où tout est permis. La règle d'or ? Ne jamais le forcer à écrire ou dessiner.
Pour lui donner envie, lancez des idées amusantes et sans pression.
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« Dessine ta journée de rêve à l'école. »
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« Si tu étais un super-héros dans la cour de récré, quel serait ton super-pouvoir ? »
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« Imagine une machine complètement folle qui ferait les devoirs à ta place. »
Mettez-lui à disposition des autocollants, des feutres de toutes les couleurs... L'important, c'est de valoriser toutes les formes d'expression : le collage et le dessin sont tout aussi importants que les mots. Montrez que vous vous intéressez à ce qu'il fait, mais respectez son intimité s'il ne veut pas tout vous montrer.
À quel moment commencer à parler de la rentrée ?
Le bon timing est la clé pour ne pas gâcher la fin des vacances. Le juste milieu se trouve souvent autour de deux semaines avant le grand jour. Si on en parle trop tôt, l'anxiété risque de s'installer. Si on attend la dernière minute, c'est la panique assurée.
Abordez le sujet en douceur et de manière positive. Au lieu d'un solennel « Il faut qu'on parle de la rentrée », essayez plutôt : « Dis-moi, si on allait jeter un œil aux nouveaux cartables cette semaine ? ». Cette approche ancre la discussion dans une action concrète et plaisante. Cela ouvre la porte pour écouter ses questions au fil des jours.
Offrir à votre enfant les bons outils pour mettre des mots et des couleurs sur ce qu'il ressent est l'une des plus belles clés pour une année scolaire épanouie. Le journal My Book Story a justement été pensé pour être ce compagnon créatif et bienveillant.
Découvrez comment le carnet My Book Story peut aider votre enfant à prendre confiance en lui et à naviguer dans le monde de ses émotions, jour après jour.