Le "growth mindset", ou "état d'esprit de croissance" en français, est une idée simple mais incroyablement puissante à transmettre à nos enfants : leurs capacités ne sont pas figées. Leur intelligence, leur créativité, leurs talents... tout cela peut se développer avec de l'effort, de la persévérance et en apprenant de leurs erreurs.
Le growth mindset expliqué à votre enfant
Pour bien comprendre, essayons une image. Imaginez que le cerveau de votre enfant n'est pas une boîte remplie à la naissance de dons bien définis, mais plutôt un muscle. Plus il l'entraîne avec de nouveaux défis, plus il devient fort et performant. Voilà, c'est ça, l'état d'esprit de croissance.
Cette vision a été mise en lumière par la psychologue Carol Dweck. Elle a montré que les talents de nos enfants ne sont pas une fatalité. Au contraire, ils s'épanouissent grâce à leur ténacité, à de bonnes méthodes de travail et, surtout, en voyant les échecs non pas comme une impasse, mais comme une occasion précieuse de faire mieux la prochaine fois.
Un super-pouvoir pour la confiance en soi
Pour un enfant entre 6 et 12 ans, cultiver cet état d'esprit change tout. Un problème de maths un peu coriace n'est plus la preuve qu'il est "nul", mais un défi amusant pour faire chauffer ses neurones. Un dessin qui ne ressemble pas à ce qu'il avait en tête devient une occasion d'inventer quelque chose de nouveau.
Concrètement, voici la différence :
- Les défis deviennent excitants, au lieu d'être une source d'angoisse.
- Se tromper n'est plus une catastrophe, c'est juste une information utile pour s'améliorer.
- L'effort est vu comme la clé, le chemin qui mène à la réussite et à la fierté.
Cette façon de penser est un pilier pour construire une confiance en soi solide, qui ne repose pas sur le besoin d'être parfait, mais sur la fierté de progresser.
Une approche qui fait écho en France
Loin d'être une simple théorie américaine, cette approche a un vrai écho chez nous. La bonne nouvelle, c'est que la plupart des jeunes y croient déjà ! Une enquête PISA de l'OCDE en 2018 a montré qu'environ 70 % des élèves français pensent que l'intelligence est quelque chose qui peut grandir avec le temps. Si vous souhaitez approfondir le sujet du bien-être des jeunes, le site de Santé publique France offre des ressources précieuses.
En tant que parent, comprendre et transmettre le growth mindset à votre enfant, c'est lui offrir un cadeau inestimable. C'est lui donner les clés pour devenir plus résilient, plus curieux et, tout simplement, plus heureux d'apprendre et de créer.
Identifier le discours intérieur de votre enfant
Les mots que votre enfant utilise au quotidien sont une véritable fenêtre sur sa manière de penser. L'entendez-vous dire « Je suis nul en dessin » après une tentative qui ne le satisfait pas ? Ou plutôt quelque chose comme « Mon idée n'a pas encore fonctionné comme je voulais » ? Cette différence, qui peut sembler minime, est en réalité fondamentale. Elle en dit long sur son état d'esprit face aux défis créatifs et scolaires.
Apprendre à décoder ce dialogue intérieur, c’est la toute première étape pour l'accompagner vers plus d'épanouissement. L'idée n'est pas de le juger, bien sûr, mais simplement de comprendre ce qui se passe dans sa tête. C'est en saisissant ses réflexes de pensée que vous pourrez l'aider à construire sa confiance et sa créativité sur des bases solides.
Écouter au-delà des mots
Les phrases que l'on entend ne sont souvent que la partie émergée de l'iceberg. Une affirmation un peu brutale comme « Mon dessin est moche » peut cacher une peur bien plus profonde : celle de ne pas être à la hauteur, ou tout simplement la crainte de l'échec.
De la même manière, un enfant qui abandonne un jeu de société en lançant un « De toute façon, je perds toujours » n'exprime pas seulement sa frustration. Il révèle une croyance limitante sur ses propres capacités. Ces pensées, loin d'être anodines, influencent directement sa motivation à persévérer et son envie d'essayer de nouvelles choses.
En repérant ces petites phrases, vous ne faites pas que mettre le doigt sur un état d'esprit fixe. Vous découvrez une occasion en or de lui montrer qu'une autre façon de voir les choses existe. Une perspective où l'effort et l'apprentissage sont les véritables héros de son aventure personnelle.
Pour vous aider à mieux distinguer les deux types de discours, voici quelques exemples tirés de situations que vous connaissez sûrement par cœur.
État d'esprit fixe vs état d'esprit de croissance chez l'enfant
Ce tableau met en lumière les pensées et réactions typiques d'un enfant selon son état d'esprit face à des situations courantes. Il permet de visualiser concrètement la différence et vous donnera des clés pour l'accompagner.
| Situation | Pensée associée à l'état d'esprit fixe | Pensée associée à l'état d'esprit de croissance |
|---|---|---|
| Un devoir de maths difficile | « Je n'y arriverai jamais, je suis trop nul. » | « C'est difficile, je vais essayer une autre méthode ou demander de l'aide. » |
| Une erreur dans un dessin | « J'ai tout raté, c'est moche. Je ne recommence pas. » | « Oups, ce n'est pas ce que je voulais faire. Comment je peux l'améliorer ou l'intégrer ? » |
| Un jeu de société perdu | « C'est pas juste, je suis mauvais à ce jeu. » | « Bien joué ! La prochaine fois, j'essaierai une nouvelle stratégie pour gagner. » |
| Apprendre un nouveau sport | « Les autres sont bien meilleurs que moi, je suis ridicule. » | « Je ne suis pas encore très bon, mais je sens que je m'améliore à chaque entraînement. » |
Comme vous pouvez le voir, une même situation peut être interprétée de deux manières radicalement différentes. La colonne de droite ne nie pas la difficulté, au contraire ! Elle la transforme en un défi à relever.
C'est là tout le cœur de la signification du growth mindset : voir chaque obstacle non pas comme un mur infranchissable, mais comme une marche pour grandir. En tant que parent, votre rôle est précisément d'aider votre enfant à construire ce pont entre « je ne peux pas » et « je ne peux pas encore ».
L’impact du « growth mindset » sur le bien-être émotionnel de votre enfant
Adopter une mentalité de croissance, ce n’est pas juste une astuce pour que votre enfant ait de meilleures notes. C'est bien plus profond que ça. C'est l'un des piliers de son équilibre et de son bien-être émotionnel. En fait, cette approche lui permet de développer une qualité essentielle pour toute sa vie : la résilience.
Quand un enfant voit un défi non pas comme un risque, mais comme une chance d'apprendre, son estime de soi se construit sur des bases solides. Elle ne dépend plus d'une perfection impossible à atteindre, mais de la fierté qu'il tire de ses efforts et de sa capacité à surmonter les obstacles.
Ce changement de perspective est énorme, surtout face à l'anxiété de performance que l'on observe souvent chez les 6-12 ans. Un enfant qui n'a pas peur de se tromper est un enfant plus libre d'explorer, de poser des questions et, tout simplement, d'être créatif.
Moins d’anxiété, plus d’audace et de créativité
L'un des premiers effets visibles, c'est la baisse du stress lié à la peur de l'échec. Votre enfant comprend que sa valeur ne se mesure pas à chaque petite erreur. Cette sécurité intérieure lui donne le courage d'oser.
- Il se lance dans de nouvelles expériences sans craindre le ridicule, que ce soit pour essayer un nouveau sport ou se joindre à un projet artistique.
- Il pose davantage de questions, car il sait que c'est en questionnant qu'on apprend, pas en faisant semblant de tout savoir.
- Il se relève plus vite après un échec, qu'il voit comme une simple information pour faire mieux la prochaine fois.
Cette image illustre très bien comment un enfant avec un état d'esprit fixe et un autre avec un état d'esprit de croissance réagissent différemment face aux défis, aux erreurs et à l'effort.
On voit tout de suite que là où l'un voit un mur infranchissable, l'autre y voit une occasion de devenir plus fort. Les expériences qui pourraient être décourageantes se transforment alors en tremplins pour grandir et renforcer sa confiance.
Un outil précieux pour son équilibre psychologique
Aider votre enfant à cultiver un état d'esprit de croissance, c'est donc un formidable cadeau pour son bien-être. Vous lui donnez des outils pour gérer les petites et grandes frustrations du quotidien, ce qui renforce sa confiance en lui et en sa capacité à avancer dans le monde.
L'état d'esprit de croissance donne à l'enfant la permission de ne pas être parfait, mais la motivation de toujours s'améliorer. C'est le socle d'un équilibre psychologique sain.
Cette approche prend tout son sens aujourd'hui. En France, la santé mentale est devenue un enjeu majeur, au point d’être désignée grande cause nationale pour 2025. Cela montre à quel point il est crucial d'agir en amont pour favoriser le bien-être de nos enfants.
En encourageant la persévérance et une vision positive de l'apprentissage par l'erreur, le « growth mindset » est un levier puissant pour aider nos enfants à s'épanouir. Pour plus de détails sur cette initiative, vous pouvez consulter les informations du gouvernement sur le site solidarites.gouv.fr. En intégrant cette philosophie dans votre quotidien, vous offrez à votre enfant une boussole intérieure qui le guidera vers une vie plus sereine.
5 stratégies concrètes pour cultiver cet état d'esprit à la maison
Comprendre la théorie, c'est bien. La mettre en pratique en famille, c'est encore mieux ! Pour que le growth mindset prenne vraiment racine dans votre quotidien, pas besoin de révolutionner vos habitudes. Il s'agit plutôt d'ajuster en douceur votre façon d'interagir avec votre enfant.
Voici cinq approches simples et efficaces pour l'aider à développer un état d'esprit de croissance, jour après jour.
1. Valorisez le processus, pas seulement le résultat
La manière dont nous félicitons nos enfants influence directement leur vision de la réussite. Au lieu de ne saluer que la bonne note ou le but marqué, portez votre attention sur tout le chemin parcouru pour y arriver.
C'est ce qu'on appelle l'« éloge du processus ». En faisant ça, vous mettez en lumière ce que votre enfant contrôle vraiment : ses efforts, sa persévérance, les stratégies qu'il a testées. Vous lui envoyez un message puissant : c'est le travail et la créativité qui mènent au succès.
Conseils pratiques :
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Plutôt que : « Tu as eu 18/20, tu es si intelligent ! »
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Essayez : « J'ai vu à quel point tu as travaillé pour ce contrôle. Ta concentration et ta méthode ont vraiment porté leurs fruits ! »
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Plutôt que : « Ton dessin est magnifique ! »
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Essayez : « J'adore comment tu as mélangé ces couleurs pour créer cette nuance. On voit que tu y as mis du temps et de l'application ! »
2. Faites de l'erreur une alliée de l'apprentissage
Pour un enfant, un échec peut vite devenir un drame, la preuve qu'il n'est « pas assez bon ». Notre rôle, en tant que parent, est de changer ce regard. Présentez chaque erreur non pas comme une impasse, mais comme une information précieuse, un indice qui le guide vers la solution.
Une erreur, ce n'est rien d'autre qu'une tentative qui n'a pas encore fonctionné. C'est une étape normale et même indispensable pour apprendre, que ce soit à faire du vélo, à maîtriser un jeu vidéo ou à résoudre un problème de maths.
Parlez de vos propres loupés et de ce que vous en avez retiré. En montrant que vous n'êtes pas parfait, vous donnez à votre enfant la permission de l'être aussi. Vous lui montrez que l'apprentissage est un voyage qui dure toute la vie.
3. Utilisez la magie du mot « encore »
Ce petit mot peut tout changer. Il transforme une déclaration de défaite en une étape sur un chemin. La phrase « Je n'y arrive pas » sonne comme un point final. Mais « Je n'y arrive pas encore » ouvre une porte vers l'avenir.
Incitez votre enfant à ajouter ce mot à la fin de ses phrases de frustration. Cela l'aide à intégrer que ses capacités actuelles ne sont qu'un point de départ et qu'il a le pouvoir de les faire grandir.
4. Parlez du cerveau comme d'un muscle
Utilisez des images simples pour lui expliquer ce qu'est la neuroplasticité. Dites-lui que son cerveau est comme un muscle : plus on le fait travailler sur des choses difficiles, plus il se renforce.
Expliquez-lui que chaque fois qu'il apprend quelque chose de nouveau ou qu'il doit vraiment se concentrer, il crée de nouvelles connexions, comme des petits chemins qui se tracent dans sa tête. Cette image l'aide à voir l'intérêt de faire des efforts, même quand le résultat n'est pas immédiat.
5. Soyez son modèle de persévérance
Vos actions résonneront toujours plus fort que vos paroles. Montrez à votre enfant comment vous abordez vous-même les défis du quotidien. Laissez-le vous voir essayer, vous tromper, et persévérer avec une attitude positive.
Que vous appreniez une nouvelle recette, que vous montiez un meuble ou que vous vous lanciez dans un nouveau hobby, votre façon de gérer la difficulté est sa meilleure leçon. C'est en vous observant qu'il comprendra le plus naturellement ce que signifie le growth mindset.
Transformer le concept en rituels familiaux amusants
Pour que l'état d'esprit de croissance devienne une seconde nature chez votre enfant, le secret est de l'intégrer dans le quotidien, à travers des moments fun en famille. Les concepts abstraits s'ancrent beaucoup mieux quand ils sont liés à des émotions positives et à des souvenirs partagés.
L'idée, c'est de créer des rituels joyeux autour de l'effort et de l'apprentissage. Ces petites habitudes, tissées dans votre vie de famille, montreront à votre enfant que le growth mindset n'est pas juste un truc pour l'école, mais une vraie façon de voir la vie.
Créez le défi créatif de la semaine
Chaque semaine, lancez un défi familial. Le principe est simple : chaque membre de la famille choisit d'apprendre quelque chose de nouveau, même si ça a l'air compliqué au début. Le but n'est pas de réussir tout de suite, mais de se lancer et de s'amuser en chemin.
- Papa tente de faire du pain maison pour la première fois.
- Maman apprend quelques mots d'italien sur une application.
- Votre enfant s'entraîne à faire un nouveau tour de magie ou à mémoriser une poésie.
Le dimanche soir, au dîner, chacun raconte où il en est, ce qui a été difficile et ce qu'il a appris en essayant. Cela montre que tout le monde, même les grands, continue d'apprendre et que faire des efforts, c'est normal et même amusant.
Instaurez la célébration de l'« erreur utile »
Ce rituel est parfait pour dédramatiser les ratés et encourager la prise de risque. Chaque soir, au moment de se retrouver, chacun partage son "erreur utile" de la journée. C'est-à-dire une bêtise ou un échec qui, au final, a permis d'apprendre quelque chose.
En racontant vos propres boulettes, comme avoir mis du sel dans le café au lieu du sucre, vous montrez que se tromper n'est pas grave. C'est juste une information, et parfois même, ça devient une bonne histoire à raconter !
Votre enfant verra alors que ses propres erreurs ne sont pas des catastrophes. Il comprendra qu'un échec, ce n'est pas un mur, mais juste un panneau qui indique une autre direction à essayer.
Le journal des progrès pour voir le chemin parcouru
Un simple carnet peut se transformer en un outil puissant pour la confiance en soi. L'idée n'est pas de tenir un journal intime, mais plutôt un "carnet de bord des apprentissages" où il peut visualiser ses progrès.
Invitez votre enfant à y noter ou dessiner ses tentatives. Ça peut être les étapes pour apprendre à faire du vélo, la photo d'un gâteau enfin réussi après plusieurs essais, ou la phrase qu'il n'arrivait pas à lire et qu'il maîtrise "enfin !". Des outils comme le carnet My Book Story sont d'ailleurs pensés pour guider les enfants dans cette exploration créative de leurs propres progrès.
Ce carnet devient la preuve concrète que ses efforts paient. En le feuilletant, il ne verra pas ses erreurs, mais un parcours courageux. C'est une façon personnelle et tangible de lui faire toucher du doigt la signification du growth mindset.
Vos questions (et nos réponses) sur le growth mindset
Mettre en pratique l'état d'esprit de croissance au quotidien peut soulever des questions. C'est tout à fait normal ! Voici des réponses à vos interrogations les plus fréquentes pour vous aider à accompagner votre enfant en toute confiance.
Mon enfant abandonne dès que ça devient difficile, comment l'aider ?
Le fameux « j'y arrive pas, j'arrête ! » est un grand classique. La première chose à faire est d'accueillir sa frustration sans jugement. Vous pouvez lui dire : « Je vois que ça t'énerve. C'est normal de se sentir comme ça quand on bloque sur quelque chose. »
Ensuite, aidez-le à déplacer son attention de l'obstacle vers l'action. Posez-lui des questions ouvertes :
- « Quelle est la plus petite chose que tu pourrais essayer maintenant ? »
- « Est-ce qu'il y aurait une autre manière d'aborder ce problème ? »
- « Et si on faisait une petite pause pour y revenir avec un regard tout neuf après ? »
Le but n'est pas de résoudre le problème à sa place, mais de lui montrer qu'une difficulté est une invitation à essayer une autre stratégie. C'est une compétence clé pour sa confiance en lui.
Dois-je arrêter de dire à mon enfant qu'il est intelligent ?
Non, l'idée n'est pas de bannir ce mot, mais de l'utiliser plus efficacement. Un compliment général comme « Tu es si intelligent ! » peut, sans le vouloir, lui mettre la pression de devoir paraître intelligent en permanence. Il risque alors d'éviter les défis qui pourraient écorner cette image.
L'astuce est d'être précis et de relier votre compliment à un effort ou une stratégie concrète qu'il a mise en œuvre.
Au lieu de dire : « Tu es doué en maths. »
Essayez plutôt : « J'ai trouvé super malin la façon dont tu as utilisé un dessin pour comprendre ce problème. C'est une super stratégie que tu as trouvée ! »
Vous ne valorisez pas un don, mais son effort, sa persévérance et sa créativité. C'est bien plus puissant pour bâtir une confiance en soi solide et durable.
Comment faire si son école ne s'intéresse qu'aux résultats ?
C'est une excellente question, car on ne contrôle pas tout. Cependant, votre influence en tant que parent est immense. Même si l'école se concentre surtout sur les notes, vous pouvez créer à la maison un environnement qui valorise l'apprentissage et le processus.
Quand il rentre de l'école, au lieu de lancer le traditionnel « Alors, tu as eu combien ? », tentez de poser des questions qui célèbrent le processus d'apprentissage :
- « Qu'as-tu appris de nouveau et d'intéressant aujourd'hui ? »
- « Est-ce qu'il y a eu un défi que tu as réussi à dépasser ? Raconte-moi. »
- « As-tu posé une bonne question en classe ? »
En changeant simplement vos questions, vous lui montrez ce qui est vraiment important pour vous : sa curiosité, ses efforts et son plaisir d'apprendre.
Est-ce que ça veut dire que mon enfant peut absolument tout réussir ?
Le growth mindset n'est pas une formule magique qui garantit la réussite dans tous les domaines. L'idée est plus subtile : elle suggère que le potentiel de départ de chacun est inconnu et peut être immensément développé par l'effort, la stratégie et l'aide des autres.
Le but n'est pas la perfection, mais le progrès. Il s'agit d'encourager votre enfant à se concentrer sur son propre cheminement. L'objectif est de remplacer la comparaison aux autres par la fierté de son propre parcours et de ses améliorations personnelles, même les plus petites.
Pour vous aider à transformer ces idées en moments de partage concrets, le carnet My Book Story est un outil vraiment bien pensé. Il offre un espace guidé où votre enfant peut noter ses efforts, célébrer ses petites victoires et prendre conscience de son incroyable capacité à grandir, jour après jour. Jetez un œil au carnet My Book Story et offrez-lui un compagnon de route pour son épanouissement.