Apprendre à gérer ses émotions : le guide pour accompagner votre enfant de 6 à 12 ans

Apprendre à gérer ses émotions : le guide pour accompagner votre enfant de 6 à 12 ans

Accompagner son enfant dans la jungle de ses émotions, c'est un peu comme lui apprendre à lire une carte au trésor. Chaque émotion, loin d'être un obstacle, est en réalité une piste précieuse qui mène à ses besoins profonds. En lui donnant les clés pour décoder ces messages, vous ne faites pas que l'aider à être plus serein au quotidien. Vous nourrissez sa confiance en lui et sa capacité à tisser des liens solides avec les autres.

Pourquoi est-ce si important de guider son enfant avec ses émotions ?

Une mère et son fils partageant un moment de complicité en discutant

Apprendre à naviguer dans le monde des émotions est l'un des plus beaux cadeaux que l'on puisse faire à son enfant. Entre 6 et 12 ans, c'est une période de grands chamboulements : les défis à l'école, les amitiés qui se font et se défont… Tout cela génère des sentiments parfois très intenses.

Sans les bons outils, la frustration devant un devoir de maths ou la peine après une dispute peuvent vite ressembler à des montagnes infranchissables.

En tant que parent, votre rôle n'est pas de faire disparaître ces émotions, mais plutôt d'être un guide bienveillant. Il s'agit de lui montrer comment surfer sur ces vagues intérieures, sans jamais se laisser emporter.

Les super-pouvoirs d'un bon accompagnement émotionnel

L'intelligence émotionnelle, c'est une compétence clé qui aura un impact positif sur tous les aspects de la vie de votre enfant. L'aider à la développer maintenant lui apportera des bénéfices pour très, très longtemps.

  • Une confiance en soi en béton : Un enfant qui comprend ce qui se passe en lui se sent moins perdu. Il découvre qu'il a les ressources pour faire face aux défis, et ça, c'est un vrai booster pour son estime personnelle.
  • De meilleures relations avec les autres : Pour comprendre les autres, il faut d'abord se comprendre soi-même. C'est la base de l'empathie, cette qualité essentielle pour se faire des amis et garder des relations saines.
  • Un coup de pouce pour l'école : Un enfant qui sait calmer son stress avant une évaluation ou gérer sa frustration face à un exercice difficile sera bien plus concentré et persévérant.
  • Une armure pour l'avenir : Développer ces compétences tôt, c'est construire une meilleure résilience face aux coups durs de la vie.

Le stress ambiant ne touche pas que les grands. Une étude de la Fondation Ramsay Santé a révélé que plus de 59 % des Français se sentent stressés. Et pour près de 39 % d'entre eux, ces tensions ont un impact direct sur la vie de famille. En donnant à votre enfant des clés pour gérer ses émotions, vous l'aidez à mieux naviguer dans ce contexte. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter les détails de cette observation sur le stress et son impact.

Votre soutien est un filet de sécurité. Vous créez un espace où chaque émotion, même la plus désagréable, a le droit d'être là, sans être jugée.

En bref, lui apprendre à gérer ses émotions, c'est lui offrir une boussole intérieure qui lui servira toute sa vie. C'est lui montrer que, peu importe la tempête, il saura toujours retrouver le chemin du calme.

Identifier les émotions au-delà des mots

Pour qu’un enfant de 7 ans apprenne à gérer ses émotions, il faut commencer par l'aider à les reconnaître. Quand il claque une porte, il n'exprime pas seulement de la colère : c’est souvent un signe de frustration, un sentiment d’injustice ou même de la jalousie envers un frère ou une sœur.

Entre 6 et 12 ans, son paysage émotionnel devient plus riche. Il ne s’agit plus seulement des quatre émotions de base. La fierté après un exposé réussi ou l’anxiété avant une compétition sont des nuances que vous pouvez l'aider à décrypter.

En tant que parent, vous endossez le rôle d’enquêteur bienveillant. L’objectif ? Décoder le message caché derrière chaque geste et chaque mot.

Donner un visage aux sentiments

Expliquer une émotion abstraite à un enfant peut sembler compliqué. Pourtant, quelques outils ludiques suffisent à la rendre concrète et rassurante.

Au lieu de lancer un classique « Ça va ? », invitez-le à explorer ses émotions à travers des activités créatives que vous pouvez faire ensemble :

  • Roue des émotions personnalisée : Prenez une assiette en carton et dessinez différents visages. Joie, tristesse, excitation, surprise… une flèche tournante lui permet de pointer son état du moment.
  • Cartes d’émotions illustrées : Sur chaque carte, inscrivez un mot comme « frustré » et au verso décrivez une situation (« quand mon puzzle ne se termine pas »). Il relie ainsi l’émotion à une expérience concrète.
  • Thermomètre de la colère : Un dessin gradué de « tout va bien » à « je vais exploser » l'aide à mesurer l’intensité du sentiment. Vous pouvez intervenir avant que tout ne monte trop haut.

L'objectif n’est pas de juger l’émotion, mais de l’accueillir. En disant « Je vois que tu es vraiment déçu », vous validez son ressenti et lui montrez qu’il a le droit de se sentir ainsi.

Enrichir son vocabulaire émotionnel représente la première pierre de son développement affectif. Quand un enfant passe de « Je suis nul » à « Je suis frustré parce que cet exercice est difficile », il reprend le pouvoir sur la situation.

Ce petit changement de perspective est énorme. Il transforme une attaque contre sa propre valeur en un problème concret sur lequel il peut agir, plutôt que de le laisser exploser ou imploser.

Pour aller plus loin, ce tableau peut vous aider à interpréter certains comportements fréquents et à ouvrir le dialogue de façon adaptée.

Identifier les émotions cachées derrière les comportements

Comportement observable de l'enfant Émotion potentielle à explorer Exemple de phrase pour ouvrir le dialogue
Claquer une porte Frustration, sentiment d’injustice « Je vois que tu as fermé la porte fort, que ressens-tu ? »
Refuser de parler Tristesse, honte « Tu es silencieux, est-ce que quelque chose te pèse ? »
Se replier sur soi (éviter les jeux collectifs) Peur du jugement, anxiété « J’ai remarqué que tu restes à l’écart, qu’est-ce qui te stresse ? »
Pleurer sans raison apparente Déception, sentiment d’abandon « Tes larmes me surprennent, est-ce que quelque chose t’a déçu ? »

Utilisez ce tableau comme un guide pour poser des questions ouvertes et aider votre enfant à mettre des mots sur ses émotions.

Des outils concrets pour apaiser les tempêtes émotionnelles

Maintenant que votre enfant sait mettre des mots sur ce qu'il ressent, une nouvelle étape commence. C'est le moment de lui donner des clés, des outils bien concrets pour traverser ses émotions sans se noyer dedans. L'objectif n'est pas d'éteindre le feu, mais de lui apprendre à devenir un pompier agile et sûr de lui face à ses propres tempêtes intérieures.

Chez les plus jeunes, entre 6 et 8 ans, les techniques les plus efficaces passent souvent par le corps. Leur esprit est encore très connecté à leurs sensations physiques. C'est donc tout naturellement par le jeu et le mouvement qu'ils apprendront le mieux à retrouver leur calme.

Pour les 6-8 ans : on passe par le corps

À cet âge, les grands concepts abstraits, c'est un peu compliqué. Mieux vaut lui proposer des astuces simples, imagées, qu'il pourra s'approprier sans difficulté.

  • La respiration du ballon : Dites-lui de poser ses mains sur son ventre. En inspirant par le nez, il imagine qu'il gonfle un gros ballon tout doucement. Puis, en soufflant par la bouche, le ballon se dégonfle. Cet exercice tout simple l'aide à ralentir son rythme cardiaque et à revenir à l'instant présent.
  • La posture de la tortue : Quand il se sent dépassé ou très en colère, proposez-lui de rentrer dans sa « carapace ». Il peut s'asseoir, ramener ses genoux contre sa poitrine et poser sa tête dessus. Cette posture crée un refuge physique qui le rassure, un petit cocon sécurisant où il peut laisser passer l'orage.

Une super activité à faire en famille, c'est de créer une « boîte à calme ». Prenez une jolie boîte et remplissez-la ensemble d'objets aux textures douces, de petites balles à malaxer, de dessins apaisants ou même d'une odeur qu'il adore, comme la lavande. Ce sera son kit de premiers secours émotionnels personnel.

Bien sûr, ces outils ne sont pas des baguettes magiques. Pour qu'ils deviennent de vrais réflexes le jour où la crise éclate, il faut s'entraîner un peu, les pratiquer régulièrement en famille quand tout va bien.

L'infographie ci-dessous montre très bien comment un comportement visible peut cacher une tout autre émotion, et comment engager le dialogue pour y répondre avec justesse.

Infographie sur les émotions cachées montrant un comportement, une émotion et une suggestion de dialogue

Cette image nous rappelle que derrière une grosse colère, il y a souvent de la tristesse ou de la frustration. C'est un rappel précieux : il faut toujours regarder au-delà de la surface pour vraiment aider son enfant.

Pour les 9-12 ans : on commence à réfléchir ensemble

En approchant de la préadolescence, les enfants deviennent capables de plus d'introspection. On peut alors commencer à leur proposer des stratégies qui font appel à leur capacité de réflexion pour apprendre à gérer ses émotions.

Ils peuvent commencer à analyser ce qu'ils pensent et à chercher activement des solutions. C'est aussi à cet âge qu'un exutoire personnel et sain devient essentiel pour leur équilibre.

  • Le détective des pensées : Face à une pensée négative comme « Je suis nul en maths », encouragez-le à jouer au détective. Est-ce que c'est vraiment vrai ? N'a-t-il jamais réussi un seul exercice ? Cette petite astuce l'aide à prendre du recul et à ne pas tout voir en noir.
  • Le chercheur de solutions : Plutôt que de tourner en rond autour du problème, mettez vos casquettes de chercheurs. « OK, tu es fâché contre ton ami. Qu'est-ce qu'on pourrait faire pour que ça aille mieux ? » Listez ensemble toutes les idées, même les plus folles, avant de choisir la plus constructive.
  • L'exutoire créatif : Le sport, le dessin, ou encore l'écriture dans un journal comme My Book Story sont des canaux d'expression fantastiques. Ils permettent de transformer une émotion brute en quelque chose de concret, de maîtrisé.

Cette période coïncide avec une sensibilité qui semble de plus en plus présente dans notre société. Le baromètre 2023 « France émotions » a d'ailleurs révélé que près de la moitié des Français se sentent plus sensibles émotionnellement depuis mars 2021. En lui apprenant ces techniques, vous lui donnez des compétences précieuses pour naviguer dans un monde où la gestion des émotions est un défi pour tous. Vous pouvez retrouver plus d'informations sur les conclusions de cette étude.

En adaptant les outils à son âge, vous faites de chaque crise une occasion précieuse d'apprendre et de renforcer votre lien familial.

Intégrer l’intelligence émotionnelle dans vos rituels familiaux

Apprendre à gérer ses émotions, ce n’est pas un cours magistral du soir. C’est plutôt une succession de petits moments partagés, solidement ancrés dans votre quotidien.

Ces habitudes simples ne sont pas une contrainte : elles renforcent les liens familiaux et installent un climat d’écoute où chacun se sent reconnu.

Le baromètre intérieur au dîner

Le repas du soir est un moment idéal pour se retrouver. Au lieu de lancer un banal « Comment s'est passée ta journée ? », proposez la météo intérieure.

Chacun peut décrire son « ciel » du jour avec ses nuances :

  • “J'ai eu un grand soleil dans mon cœur : j’ai réussi mon dessin et la maîtresse m'a félicité.”
  • “C’était un peu orageux : j'étais stressé pendant la récréation parce que je ne trouvais pas mes copains.”

Ce petit rituel ludique aide votre enfant à mettre des mots sur ses ressentis, sans pression. Vous lui montrez aussi qu’il n’y a pas de mauvaise météo émotionnelle et que même les parents ont des jours de pluie.

Les histoires comme miroir des émotions

Un film, un roman ou une BD : chaque histoire foisonne de personnages en prise avec leurs sentiments. C’est une occasion parfaite pour discuter.

Posez des questions ouvertes :

  • “Qu’as-tu ressenti quand le héros a perdu son ami ?”
  • “À sa place, qu'aurais-tu fait ?”

Ces échanges développent l’empathie et le vocabulaire émotionnel. Votre enfant comprend que ses émotions sont universelles et moins isolantes.

Clé d’une communication apaisée
Valider une émotion avant de chercher une solution, c’est envoyer ce message :
“Je t’entends, je comprends ce que tu vis, et tu comptes pour moi.”

Un coin pour retrouver le calme

Quand l’émotion déborde, il est utile d'avoir un refuge. Aménagez ensemble un espace calme dans sa chambre ou un coin du salon.

Rendez-le accueillant avec :

  • Un tapis moelleux ou des coussins épais
  • Une petite couverture tout douce
  • Des objets apaisants : balle anti-stress, feutres et carnet de dessin

Ce sanctuaire personnel devient le lieu où votre enfant peut souffler, déposer sa tempête intérieure et revenir serein. En multipliant ces rituels, vous transformez la maison en véritable terrain d’entraînement émotionnel.

La créativité, un autre langage pour les émotions

Un enfant dessine avec concentration, entouré de crayons de couleur et de feuilles de papier.

Parfois, les mots ne suffisent pas. Quand une émotion est trop grande ou trop floue, votre enfant peut se sentir démuni, incapable de mettre des mots sur ce qu’il ressent.

C’est précisément dans ces moments-là que la créativité devient une alliée incroyable. Elle lui offre une autre façon de s’exprimer, un canal bien plus direct que la parole.

Le dessin, la peinture, le modelage… toutes ces activités permettent de donner une forme, une couleur, une texture à ce qui se passe à l’intérieur. Quand vous proposez à votre enfant de « dessiner sa colère », ce n’est pas juste un passe-temps. C’est une invitation à extérioriser cette grosse boule d’énergie pour mieux la comprendre.

L’idée est simple mais puissante : on transforme un sentiment interne, parfois un peu effrayant, en quelque chose de concret, qu’on peut voir et toucher. Une fois que la tristesse est devenue une sculpture en pâte à sel ou que la frustration a été gribouillée sur une feuille, elles paraissent tout de suite moins intimidantes.

Des activités créatives pour laisser sortir ce qui est dedans

Pour aider votre enfant à apprendre à gérer ses émotions grâce à l'art, pas besoin d’être un grand artiste. L’important n’est jamais le résultat, mais bien le processus. Voici quelques pistes faciles à explorer en famille :

  • Le théâtre de marionnettes : De simples chaussettes ou ses jouets préférés peuvent devenir les acteurs d’une scène vécue à l’école. Rejouer la situation lui permet de prendre du recul et d’imaginer d’autres fins, sans se sentir directement visé.
  • La danse des émotions : Mettez de la musique ! Une chanson qui donne la pêche, suivie d’une autre plus calme. Laissez-le bouger comme il le sent. C’est un excellent moyen de libérer les tensions que le corps accumule.
  • L’écriture d’histoires : Et s’il inventait un héros qui ressent la même chose que lui ? Ce personnage peut vivre des aventures, trouver des solutions, et votre enfant pourra s’inspirer de son courage pour affronter ses propres défis.

Un journal créatif, comme le carnet My Book Story, peut devenir un véritable jardin secret. C'est son espace à lui, un lieu sûr où il peut déposer ses émotions avec des mots, des dessins ou des collages, sans craindre d’être jugé.

Il est aussi bon de se rappeler que nous ne sommes pas tous égaux face aux émotions. Une enquête de l’INSEE a révélé que les femmes, par exemple, rapportent un bien-être émotionnel moyen plus faible que les hommes. Ainsi, 23 % des femmes ont déclaré s'être senties nerveuses récemment, contre seulement 14 % des hommes. Ces chiffres nous montrent simplement que chacun a sa propre sensibilité, ce qui rend les outils créatifs d'autant plus précieux pour que chaque enfant trouve sa propre voie d'expression. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter les détails sur ces différences de bien-être émotionnel.

En l'encourageant à explorer sa créativité, vous ne lui offrez pas seulement un loisir. Vous lui donnez une boîte à outils pour la vie, en lui montrant que toutes ses émotions ont leur place et qu'il existe mille et une façons de les exprimer sainement.

Les questions que tous les parents se posent

En tant que parent, on se pose mille questions. C’est tout à fait normal. Naviguer dans le monde des émotions de nos enfants, c'est un peu comme apprendre une nouvelle langue. Voici quelques pistes pour vous éclairer et vous donner confiance.

Mon enfant ne veut pas me parler de ce qu'il ressent. Comment faire ?

Surtout, ne le forcez pas. Forcer la parole est souvent le meilleur moyen de la bloquer. Rappelez-vous que les mots ne sont qu'un moyen d'expression parmi d'autres.

Essayez de lui proposer d'autres chemins pour extérioriser ce qu'il a à l'intérieur : le dessin, la pâte à modeler, ou même une simple partie de Lego peuvent faire des merveilles.

Parfois, la meilleure porte d'entrée, c'est vous. Montrez l'exemple en parlant simplement de vos propres émotions, sans rien attendre en retour. Une petite phrase comme « J'ai été un peu frustrée par mon travail aujourd'hui » lui montre que c'est normal et sans danger de partager ses ressentis. Il parlera quand il se sentira en sécurité pour le faire.

Mon fils de 10 ans fait encore d'énormes colères, est-ce que c'est normal ?

Oui, absolument. C'est même très fréquent. À cet âge, les enfants sont confrontés à des défis sociaux et scolaires de plus en plus compliqués. Une grosse colère est souvent le signe visible d'une frustration qui déborde ou d'un sentiment d'impuissance face à une situation qui le dépasse.

Le but n'est pas d'étouffer la colère, mais de lui apprendre à la canaliser de manière plus saine. Vous pourriez lui proposer :

  • De taper sur un coussin pour évacuer la tension physique.
  • D’aller courir un peu dehors si vous avez un jardin.
  • D’écrire ou de gribouiller tout ce qui le met en rage sur une feuille de papier.

L'essentiel est de valider ce qu'il ressent avant tout. Dites-lui : « Je vois que tu es très en colère, et tu as le droit. On va trouver ensemble un moyen de sortir cette tempête sans blesser personne. »

Et moi, comment je fais quand je suis à bout face à ses émotions ?

C'est LA situation que tous les parents connaissent. La première chose à faire ? Arrêter de culpabiliser. Reconnaître qu'on est dépassé est déjà un grand pas. Vous avez le droit d'avoir vos propres limites.

N'hésitez pas à le dire simplement : « Là, je sens que la moutarde me monte au nez. J'ai besoin de respirer deux minutes toute seule dans une autre pièce pour me calmer. » En prenant soin de vous, vous lui montrez concrètement ce que veut dire apprendre à gérer ses émotions. C'est un exemple puissant et authentique.


Le carnet My Book Story a été pensé justement pour ça : offrir à votre enfant un espace bien à lui pour dessiner, écrire et mettre des mots sur ce qui se passe à l'intérieur. C'est un outil formidable pour transformer ces moments parfois difficiles en un rituel créatif et apaisant pour toute la famille. Jetez un œil pour voir comment il pourrait vous aider au quotidien sur la page du carnet My Book Story.

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